Une histoire de première ligne : Une tâche partagée, un problème résolu

Imaginez un système où la pénurie de personnel de santé spécialisé ne signifie pas nécessairement que les gens se voient refuser l'accès aux services de santé essentiels. Un système où les personnes à la recherche de services de santé peuvent entrer en toute confiance dans un établissement de santé et avoir la garantie qu'au moins l'un des agents de santé disponibles possède les compétences nécessaires pour répondre à leurs besoins. Tel est l'avantage de la politique de transfert et de partage des tâches, qui vise à accroître l'efficacité et l'efficience de la prestation des services de santé essentiels en optimisant les ressources humaines disponibles dans le domaine de la santé. Dans l'État de Bayelsa, le travail visant à garantir les services de santé essentiels n'est plus une simple idée, mais est devenu une politique. Jusqu'à présent, il s'agit d'une réussite : les médecins, les infirmières, les sages-femmes, les laborantins, les pharmaciens, les agents de santé communautaire et un certain nombre d'autres professionnels de la santé sont parvenus à un consensus sur les principaux services de santé essentiels qui peuvent être transférés et partagés, afin que les femmes et les jeunes filles, ainsi que les communautés, puissent avoir accès aux services dont elles ont besoin. La beauté de la politique de transfert et de partage des tâches réside dans la manière dont elle comble le fossé entre les professionnels de la santé qui ont été formés sur de longues périodes et ceux qui ont été formés sur des périodes plus courtes, en leur permettant de transférer et de partager les tâches, tout en travaillant en collaboration pour garantir la qualité des soins pour ces services de santé essentiels. Une mise en œuvre harmonieuse de la politique nécessite bien sûr une formation, un encadrement et une supervision de soutien, et le document de politique lui-même comprend un plan concret pour la conduite de ces activités qui préservent la qualité des soins et garantissent en même temps l'accès aux services de santé essentiels.

Après des mois de négociations entre les différents cadres du personnel de santé, les conseils de réglementation concernés, les agences gouvernementales, les partenaires, les groupes de femmes et les représentants des communautés, l'État de Bayelsa a fait un pas de géant sur la voie de la couverture sanitaire universelle et de l'amélioration des résultats en matière de santé grâce à la délégation des tâches. Compte tenu du large éventail de parties prenantes, qui poursuivent toutes un intérêt commun - la santé et le bien-être des femmes, des jeunes filles et des communautés entières - il est évident que l'on ne saurait trop insister sur l'importance de cette mission.

Plus satisfaisantes encore que le processus d'élaboration de cette politique sont les récompenses qui en découlent : la mise à disposition de mains capables d'absorber les effets d'une pénurie mondiale et locale de travailleurs de la santé, ce qui améliore par conséquent les résultats en matière de santé. Ce sont des gains de ce type qui sont à l'origine de sociétés prospères où les décès maternels et infantiles évitables sont les plus faibles. Pour Bayelsa, des services tels que les soins prénatals de routine et les accouchements sans complication de routine, les interventions de base et d'urgence pour sauver des vies, les soins précoces et essentiels pour les nouveau-nés et la fourniture de services de planification familiale font partie de ces services essentiels que l'État et les professionnels de la santé ont tous accepté de transférer et de partager, pour le bien des femmes, des jeunes filles et de l'ensemble des communautés.

Corona Management Systems est fier d'avoir fourni un soutien technique à l'État de Bayelsa, afin de mettre en place cette solution recommandée au niveau mondial et de proposer une politique visionnaire susceptible de préserver les acquis en matière de réduction des décès maternels et infantiles évitables au Nigéria et dans le monde. Nous nous réjouissons de continuer à soutenir le gouvernement et à le tenir responsable de la mise en œuvre de cette politique, pour nos femmes, nos filles et l'ensemble de nos communautés.